
Le Jeu du Je consiste à se présenter, se manifester, se déployer sous une infinité de formes (des galaxies aux fourmis…) Il se déguise, Il se cache. À nous de Le reconnaître, de Le retrouver. Pour cela, notre « je », petit car limité par son identification à la forme, a besoin de se libérer de tout ce qui l’aveugle, du carcan de croyances qui l’enferme. Il doit retrouver en lui et goûter l’essence du Soi, l’essence du Je : la Conscience de l’Être.
Le jeu du je se pratique avec des masques et des rôles. Chacun devient « quelqu’un » qui prend des rôles et porte des masques. Le risque est grand d’oublier l’essence, d’oublier qui on est vraiment. En effet, on s’identifie aux masques, on s’identifie aux rôles. Des rôles qui ne sont plus très drôles, qui perdent le jus, l’essence même du jeu. Et ce, quels que soient les rôles. Exemples : parent, enfant, frère, sœur… amoureux(se), ami(e)… élève, maître, chef, employé(e), directeur(trice), chef militaire, chef religieux… reine, roi, président(e), déesse, dieu… rôles terriens ou galactiques, etc. On oublie que le jeu est un jeu. Et le jeu perd son sens profond, son essence. Il perd sa légèreté, sa joie, son plaisir, sa beauté. Il devient lourd. Lourd de dramas, de souffrances psychologiques subies ou infligées, abus de pouvoir, d’autorité, manipulations, menaces, chantages, reproches, tout cela sur fond de devoirs et obligations.
Le Jeu du Je a besoin du je pour se révéler à lui-même. Le jeu du je a besoin du Je (Conscience de l’Être) pour rester véritablement un jeu : léger, plaisant, intéressant, nourrissant pour l’âme, et ne pas virer au cauchemar.
Remarque : le cauchemar peut être une opportunité d’éveil.
Ce texte peut vous paraître comme un méli-mélo. Pour moi, c’est un exercice de jonglage, un jeu avec deux mots comme deux balles. Deux mots très courts, deux mots-clés qui deviennent quatre par leur déclinaison en lettres majuscules et minuscules. En espérant avoir apporté avec ce jonglage un peu de lumière, un éclairage, notamment dans la sphère relationnelle humaine qui peut paraître souvent comme une jungle sombre, dense, enchevêtrée… je vous souhaite de jouer pleinement, sereinement, avec en vous la conscience du Je (de l’Être, de l’Amour) et de son Jeu. » Il se déguise, Il se cache… » Alors, bon jeu dans le Jeu ! 😉